Rebekah Gilbert ... Bekah pour les intimes

Rebekah Gilbert

Bonjour! Je m'appelle Rebekah Gilbert mais mes amis me surnomment Bekah. Je suis née à Brisbane en Australie le 11/05/1991 et de ce fait j'ai donc 23 ans. Côté cœur, je suis célibataire. Je suis unejeune adulte en dificulté . Je suis une personne TRAIT DE CARACTÈRE, TRAIT DE CARACTÈRE, TRAIT DE CARACTÈRE, mais aussi TRAIT DE CARACTÈRE, TRAIT DE CARACTÈRE et TRAIT DE CARACTÈRE.Curieusement, je ressemble beaucoup à Claire Holt.

Je suis née d'une mère australienne et d'un père français. J'ai grandi en Australie, dans ma ville Natale.

Ma famille vit toujours à Brisbane, mais moi je l'ai fuis à l'âge de 23 ans.

Ils ne savent pas où je suis. Seule Sarah, une de mes tantes du côté de mon père, a confirmé à celui-ci que j'étais saine et sauves. Oui j'ai fui vers la France, ma seconde patrie, avec son aide. J'ai pu facilement fuir, grâce à ma double nationalité française. Obtenue par mon père.

Pourquoi ai-je fui ? Me demanderez vous.

___________________________Mon Enfer___________________________

J'ai fui parce que l'un de mes Frères est à la base de mon problème avec les hommes et la nourriture.

En effet, ce dernier a toujours eu beau dire qu'il m'aimait d'un Amour Fraternel, Pur et Sincère. Ce qu'il me faisait subir, n'avait de cesse de me prouver le contraire.

Que me faisait-il ? Il me traitait comme une moins que rien.

Comment vous expliquez...

Ce petit jeu, entre lui et moi, a commencé un jour de printemps 94. J'ai commencé à faire tout ce qu'il me demandait, parce que c'était mon frère quoi. Pour moi, il ne pouvait pas me faire de mal.

À partir de cette année là et ce, pendant 13 ans, j'ai laissé les garçons profiter de moi.

Au début, je voulais simplement plaire. Puis avec le temps, je me suis oubliée et ai fait passer leur envie, avant les miennes.

Avec le temps, j'ai fini par me faire traiter de Salope.

Mais au fond les Salop, c'était eux.

EUX qui ont profité de moi. EUX qui m'ont traité comme de la merde. EUX qui m'ont fait croire que je ne valais pas mieux. EUX qui m'ont fait subir tant de chantage. EUX qui m'ont fait taire parce que les QU'EN DIRA-T-ON, les effrayaient.

En attendant c'était MOI qui subissais. MOI qui ai fini par me sentir sale. MOI qui ai découvert le poteau rose. MOI qui ai faillit y rester. MOI qui suis blessé au plus profond de mon être.

Pendant ce temps, je culpabilisais et j'ai fini par m'en prendre à moi-même.

En mangeant jusqu'à ne plus avoir faim et manger encore.

Manger, jusqu'à m'en rendre malade.

Pour faire taire cette voix qui hantait toutes mes nuits et mes jours aussi, à la fin.

Pendant 8 ans, la honte et la souffrance, ont grandi en mon être. Je m'en voulais tant, au point de me punir pour avoir mal agis. Avec le temps, j'ai fini par me dire que tout était de ma faute. Que c'était moi qui l'avais cherché.

Alors que non, c'était lui, lui qui se disait mon frère qui avait tout déclenché.

Je n'avais personne vers qui me tourner, ou du moins, personne vers qui l'on m'autorisait de me tourner. Même mes parents, ne me soutenaient pas. Allez savoir ce que mon frère leur avaient dit.

Je n'étais prise au sérieux par personne. Alors, à bout de force, j'ai abandonné l'idée d'en parler. J'ai tout encaissé, encore et encore. J'étais si tourmentée, si torturée, la nourriture n'avait plus d'effet sur moi. Mes poignet me démangeaient, mais je ne voulais pas craquer. Je me suis retenue, encore et encore. Me disant qu'un jour, je trouverais bien quelqu'un à qui en parler. Quelqu'un que je ne craignais ni de décevoir, ni de voir se ranger du côté de mon frère.

Ce calvaire a pris fin, une nuit de 2007 où, à 3 h 00, j'ai voulu abandonner la partie... Cette nuit là, j'ai faillit y laisser ma vie.

Ce soir-là, j'étais partie en soirée avec des amis. Malheureusement, j'ai croisé, des amis de mon frère et là j'ai craqué.

Je ne supportais plus, leurs regards, leurs insinuations, leurs gestes à mon égard.

Vers 2 h 30, je me suis éclipsée, prenant la direction du Goodwill Bridge.

Je n'en pouvais plus, j'avais le souffle court, je m'écoeurais, en un battement de cils j'ai eu le dé clique, l'envie de faire la Saut de L'Ange.

Mais alors quoi... Ils allaient gagner la partie...

Je me suis mise à faire les mille pas, les mots fusaient dans ma tête.

Puis j'ai fermé les yeux, tout tournait autour de moi. J'ai inspirée profondément, essayant de me mettre les idées au clair mais rien n'y faisais..

Alors, je me suis mise à courir, courir et courir encore...

Jusqu'à ce que je m'arrête, pris mon cellulaire entre les mains et composa le numéro de Sarah Clearwater.

La seule et unique Tante qui avait été toujours là pour moi, malgré la distance. La seule personne, que je ne voulais vraiment pas décevoir.

Au moment où elle décrocha, il m'importait peu, de l'interdiction formel de mes parents, de parler de cette histoire, sans queue ni tête.

Je fondis en larmes, ne bredouillant que 5 petits mots entre mes reniflements et mes spasmes..

« Tante Sarah... C'est moi Bekah...»

_______________________Une Lueur d'Espoire_______________________

Elle me fit me calmer, me disant que je pouvais tout lui dire , qu'elle ne me jugerait jamais.

Jamais, je ne crois pas la nature humaine est, ainsi faite...

Qu'elle me juge, était ma plus grande crainte. Après quelques minutes, je pris sur moi et lui ai tout raconté.

Après cela, elle me dit qu'il était inadmissible que l'on ne me croit pas, que l'on ne me défende pas.

Elle ajouta, qu'elle ferait tout pour me faire quitter cet endroit maudis.

Je l'entendis pianoter à son ordinateur... Au bout de quelques minutes, elle m'annonça, qu'elle m'avait acheté un billet d'avion pour Lyon. Je lui ai dit qu'elle n'aurait pas dû. Elle me répondit que ce n'était pas mon problème et que mon oncle la soutenait.

Oui, il avait tout entendu de notre conversation. C'était ainsi avec eux, ils ne se cachaient, rien et me soutenaient inconditionnellement. Je lui ai dit que je trouverais le moyen de la rembourser... Elle ne releva pas.

Je raccrochai, séchai mes larmes et rentra à la maison, le coeur un peu plus léger et le poids sur mes épaules amoindri.

Arrivée à la maison, je me débarbouillai, et partis sous la douche, repensant à cette belle nouvelle. J'entendais résonner la voix de ma tante dans ma tête.

« Départ de Brisman Demain à 14 h 30, avec la Lufthansa, pour arriver à Lyon Saint Exupéry à 10 h 10, le lendemain. »

Le voyage serait long, mais au bout se trouvait le bout du tunnel et une nouvelle vie.

A mon réveille, je tentai d'agir, le plus normalement possible. J'étais certes un peu plus sereine, mais le comportement de mon frère, me dégoûtait de plus en plus. Je prenais sur moi en comptant les heures qui me séparaient de ma liberté. Cet après-midi là je m'arrangeai avec une bonne amie, pour que je ne sois pas à la maison le soir et qu'ainsi on ne suspecte pas de me voir préparer mon sac.

Je préparai mon sac, ne prenant que ces affaires et objets auquel je tenais vraiment. Je pris dans ma cachette, l'argent que j'avais réussi à économiser et mes papier d'identité. Autant ceux australien que ceux français.

Durant la soirée, j'étais bien, mais restais sur mes gardes, je ne voulais que rien de capote.

Le lendemain, je me levai et petit déjeuna en conséquence pour mon voyage.

je demandai à mon amie de me couvrir auprès des miens. Lui disant que je devais passer une audition, mais que je voulais y aller seule, pour avoir moins de pression.

Elle accepta, plus que volontiers. Je me demande encore aujourd'hui, si elle n'avait pas tout compris.

J'arrivai à l'aéroport 2 heure avant le vol, pour ne pas avoir de souci à l'embarquement. Il faut dire que je n'avais pas de gros bagages, alors c'est allé très vite.

En montrant mon billet avec mon passeport, mon coeur battait à 100 à l'heure.

Une fois assise, je n'arrivais pas à me calmer, imaginant que quelqu'un allait me ramener de force à la maison.

Les portes de l'avion se fermèrent, l'avion se dirigea vers la piste de décollage et décolla enfin.

Je passai les plus de 32 heures de voyages, entre avions et transite en aéroport, complètement dans une bulle. Je n'arrivais plus à réfléchir, ni à réaliser ce que je vivais. Je marchais tel un zombie, ne prétant attention qu'à la direction que je devais suivre. Je n'ai pensé qu'à une seule autre chose. Prévenir Tante Sarah et Oncle Sam, du bon déroulement des choses.

Je ne vis même pas les heures d'attentes à Singapour et Francfort passer.

En arrivant à Lyon, je suis tombée dans les bras de Sarah, je me suis endormis dans la voiture. On ne m'a même pas réveillé en arrivant à la maison. J'ai su à mon réveille que c'était oncle Sam qui m'avait amené jusqu'à mon lit, n'osant pas me réveiller.

Je ne pris conscience de ma fuite que lorsque Tante Sarah, m'a dit d'avoir rassuré mes parents.

Je me redressai, effrayé...

« Ne t'en fais pas" me dit elle »

« Je ne leur ai pas dit où tu es, je couvre tes arrières ma petite.»

Jamais, plus jamais, je ne leur permettrais de te faire du mal

je fus soulagée, mais un peu triste de ne plus jamais les revoir...

_______________________Mon combat_______________________

Après avoir pris un délicieux bain, relaxant, avoir bien mangé. L'heure de la discussion inattendue, bien que bienveillante est arrivée.

Ma tante et mon oncle, me dirent, qu'ils m'aimaient et seraient toujours là pour moi.

Mais que, pour mon bien, je devais intégrer la Maison des Adolescents de Lyon. Tout ceci, afin de mettre toutes les chances de mon côté, pour mon nouveau départ.

Ils me dirent que tout en prenant soin de moi, je pourrais voir ce que je pourrais faire de ma vie.

Je savais au fond de moi, qu'ils avaient raison, que je devais me défaire de l'emprise de mon frère, avant de recommencer ma vie.

Le Centre qui m'accueillait, avait accepté de faire une exception en m'accueillant malgré mes 23 ans et ce, jusqu'à mes 25 printemps. Exception qu'ils acceptent de faire, suivant les cas, les dossier et la motivation. Je ne voulais pas décevoir mes sauveurs. Alors, j'acceptai, pour EUX, pour MOI.

À la fin de la conversation, ils me dirent qu'ils m'aimaient, comme l'enfant qu'ils n'ont pas pu avoir.

Je les serrai dans mes bras, leur souhaitant, une bonne nuit avant d'aller me coucher.

Mon séjour, dans ce centre... En tant que patient interne la première année et en tant que patient externe, la seconde année... A été semé d'embûche.

EXPLIQUE EN QUELQUES LIGNES LES TROUBLES DONT SOUFFRE TON PERSONNAGE, POURQUOI IL OU ELLE EST AU CENTRE (trois troubles maxi) ?BON A SAVOIR
Je l'avoue, je ne FUME pas, mais consomme un peu d'ALCOOL à l'occasion. En soirée, quand l'occasion se présente. Seulement, je connais mes limites et ai su jusqu'à aujourd'hui, m'arrêter avant de dépasser ma limite.

J'ai un tatouage au poignet gauche, symbolisant *****.
Ainsi qu'une tache de naissance blanche, prés du nombril en forme de croissant de lune.

Côté SANTÉ, je crois pouvoir dire que j'arrive à garder les médecins loin de moi. Je n'ai été opérée qu'une fois à l'âge de 4 ans d'hernies Ovariennes.

Mise à part ça, j'essaie de me tenir en forme.

Dès que j'en sens le BESOIN, je lasse mes chaussure de sport et par courir. Je n'ai rien trouvé de mieux pour vider ma tête et m'aider à mettre mes idées au clair. La course est mon évasion et ma drogue.

J'Adore être en plein air. Je pourrais passer des heures en mer ou à me balader sur la plage. En grandissant en Australie, l'importance de crème solaire a été ancré en moi dès mon plus jeune âge Donc je protège toujours ma peau des rayons.

Chaque matin, je me réveille et fais le smoothie vert, le plus nutritif-dense que je peux.

Il me donne la pêche et contrebalance toute la bonne et riche nourriture du Sud (ou au moins je me dis qu'il le fait).

Info :